Bonsoir
Présentation rapide :
-Pseudo: Aleckenu
-Niveau: 200
-Classe:Enutrof
-Élément: Chance
Voilà pour la fiche synoptique
pour le reste :
Vous aimeriez probablement lire une belle histoire, qui parle d'amour, de joie, de rires d'enfants et de sourires édentés de vieillards.
Dans ce cas, vous pouvez repartir, cette histoire n'a rien de joyeux. Vous ne sillonnerez ici que les mémoires d’un vieil homme qui, au final, n’aura pas eu une existence remplie de contes de fées. Vous qui me lirez et que je ne connais point, sachez qu’il vous sera inutile de me juger. Lorsque vous aurez parcouru ce texte, je serais déjà loin, et probablement mort. Considérez cela comme… Les égarements d’un vieux fou.
Je me suis éveillé il y a bien longtemps, je ne me souviens plus quand. La seule chose dont je me rappelle est une impression : la solitude. C’était seul sur le flan déchiqueté d’une montagne que j’ai ouvert les yeux pour, il me semble, la première fois. J’étais jeune - probablement une vingtaine d’année - maigre et affamé (si vous vous demandez ce qui m’est arrivé avant cet éveil, sachez que je l’ignore moi-même, aucun souvenir ne m’est jamais parvenu), habillé seulement dans un bout de tissu grossièrement cousu, puant la sueur. J’ai attendu des heures, avec l’espoir vain que quelqu’un vienne me chercher. Des heures à attendre, avec comme seuls compagnons le vent et son hurlement. Bien sur, personne n’est jamais venu.
C’est la nuit et la peur qu’elle apporte qui m’ont poussé à me lever et fuir cet endroit sinistre. J’ai marché de longues heures, avant de m’écrouler dans une grotte. Ce fut une nuit affreuse, hantée de cauchemars et dont je me suis éveillé plus hagard que lorsque je m’étais endormi. La faim me tenaillait, la peur commençait à s’insinuer dans mon esprit et de nombreuses questions me martelaient la tête « Qui avait bien pu m’abandonner sans rien, dans un endroit aussi désert et reculé ? Qu’avais-je été pour mériter cela ? ». Ce fut sur ces divagations intellectuelles que j’ai marché, perdant à mesure que le temps passait tout espoir de survivre. Au bout d’un moment, j’ai fini par perdre la notion du temps, je ne sais donc pas combien de temps ce calvaire a duré. Je me souviens seulement la douleur des ampoules percées, de cette faim qui me poursuivait malgré la nourriture que j’arrivais à trouver, de mes lèvres craquelées et de la douleur qui irradiait mon crane envahi de fantômes et d’idées folles. Je finis par arriver, après plusieurs jours, peut être quelques mois, près d’une ville… Ce qu’il en restait tout du moins. Tout avait été saccagé, il y avait de cela bien longtemps. Le bois des habitations, rongé par les mites et gonflé par l’humidité, les rares objets de porcelaine posés sur des tables défoncées étaient fendus. Seuls les araignées et les rats résidaient encore ici. J’étais arrivé dans une ville fantôme. En voyant ceci, je perdis tout espoir et finis par sombrer dans l’oubli, me laissant emporter par le voile noir qui m’obscurcissait la vue depuis longtemps.
Lorsque je me réveillai, je me cru mort. Mes lèvres ne me faisaient plus souffrir, ma faim avait été apaisée et mon esprit était en paix. Je devais être au paradis. Pourtant, lorsque j’ouvris les yeux, ce ne furent pas des anges qui m’accueillirent mais un visage marqué de nombreuses cicatrices avec un regard noir. J’eu peur. Qui pouvait bien être cet homme et pourquoi m’avait-il emmené ici ?
En voyant la peur sur mon visage, il sourit. « Tu n’as rien à craindre de moi » me dit-il, et il se leva. Malgré ces paroles bienveillantes, je n’osais bouger. Le dernier souvenir que j’avais était un tonneau en bois contre lequel j’étais tombé. Quelques instants plus tard, l’inconnu revint vers moi en me tendant une coupelle « Mange ». Je n’avais pas réellement faim, mais pour éviter de contredire cette personne à l’allure dangereuse, je m’exécutai. Peu de temps plus tard, je sombrais de nouveau dans un sommeil sans rêves. Ce fut ainsi pendant longtemps, cet homme prit soin de moi, me soigna. Au fur et à mesure que je guérissais, j’en apprenais sur lui. Au bout de plusieurs mois de cohabitation, il finit par m’inviter à demeurer ici afin de lui tenir compagnie. C’est avec un plaisir évident que j’ai accepté, trouvant ainsi une famille par procuration. Pendant plusieurs années, il m’inculqua tout ce qu’il savait : sa connaissance de la faune et de la flore, ses remèdes, ses techniques de chasse et d’apprivoisement. C’est ainsi que je fus instruit à la vie : par un homme bienveillant qui m’avait sauvé la vie, m’avait considéré tel un fils. Pourtant, un jour, il disparu. Aucune lettre, aucun indice. J’ai cherché des traces de son départ pendant plusieurs jours, quadrillant la forêt, en vain.
C’est après cette quête vaine, que je rentrai dans sa demeure. Demeure qui fut mienne à partir de ce moment. Je vieillis dans cet endroit, ce havre de paix perdu, hélas pas assez. Alors que je cueillais de quoi me nourrir, accompagné d’un loup que j’avais apprivoisé quelques années auparavant, j’entendis une cacophonie ignoble : le choc du métal contre le métal, des voix d’hommes, très nombreuses, mais ce fut surtout le retentissement d’un Cor qui me fit peur. Je n’allais pas pour autant me laisser chasser de chez moi, c’est pourquoi je revins sur mes pas. En sortant de la forêt, je me retrouvai nez-à-nez avec une centaine d’hommes crasseux à l’air fatigué ; seul un cavalier avait l’air civilisé, c’est pourquoi je vins à lui. Sa première réaction fut de bander son arc et de tuer mon compagnon.
C’est ainsi que je découvris le monde extérieur et la guerre.
Ils avaient eu vent d’un homme vivant seul qui avait décidé de se retirer du monde. C’est pour cela qu’ils étaient venus : tous les hommes de ces terres étaient enrôlés dans l’armée, qu’ils le veuillent ou non. J’eus à peine le temps de préparer un sac que nous étions déjà en chemin. Après plusieurs années de solitude, mes habitudes avaient changées et je passai pour un fou, un homme de la forêt qui se préoccupe plus des animaux que des hommes. Dans un sens c’était vrai, les animaux ne mentent jamais et ne tuent pas par plaisir. Ce que je fus contraint de faire pendant trois longues années. Ma connaissance de la nature et de la traque me fit passer rapidement en tant que Chef Eclaireur de la section des Kloerÿng, une section d’élite de l’armée. C’est d’ailleurs avec ces hommes, mes hommes que j’ai pu découvrir la loyauté, la confiance et le courage. C’étaient de braves guerriers, dont les noms sont et resteront à jamais inscrits dans ma mémoire.
Hélas, notre section fut décimée lors d’un raid, nos ennemis en surnombre nous tombèrent dessus alors que nous rentrions après une mission périlleuse. Nous nous bâtîmes toute la nuit, essuyant attaques après attaques, nos rangs déjà peu nombreux se décimant peu à peu. A l’aube, nous décidâmes de nous replier dans la forêt, celle-ci étant notre seul espoir de survie. Nos adversaires virent notre manœuvre désespérée et mes deniers compagnons d’arme encore en vie périrent devant mes yeux. Seuls Amlynn et moi survécurent bien qu’elle fut grièvement blessée, une flèche plantée dans l’aine. Nous parvînmes à nous réfugier, hors de portée de nos ennemis semés dès notre entrée dans les bois. Je la laissai là et entreprit une recherche approfondie des lieux ce qui me permit de trouver les plantes dont j’avais besoin et je pus ainsi soigner celle qui était devenue l’unique survivante des Kloerÿng. Elle fut inconsciente pendant plusieurs jours, ce qui me permit d’enterrer mes hommes. Je me souviens encore de leur corps mutilés, et ces jours furent pour moi une épreuve difficile. Devoir enterrer ses amis et fidèles soldats est une chose que je ne souhaite à personne. Après quelques semaines, la santé d’Amlynn s’était améliorée, et nous pûmes voyager. Afin d’éviter toute mauvaise rencontre, nous fîmes le chemin de retour dans les bois, à l’abri des regards hostiles.
Lorsque nous arrivâmes aux baraquements, beaucoup furent incapables de nous reconnaitre et nous fûmes envoyés devant les généraux. Après leur avoir laissé Amlynn entre les mains de guérisseurs plus expérimentés que moi, je vins faire mon rapport. Ce que je leur racontai m’emplit d’effroi, et je ne pus terminer. Je fus renvoyé dans mes quartiers avec ordre de me reposer. Quelques jours plus tard, Amlynn et moi fûmes convoqués au quartier général. Quelle fut notre surprise lorsque l’on nous décernâmes une médaille et un laissez-passer. Les seules explications que nous reçûmes furent que nos exploits nous avaient élevé au rang de héros et que par conséquent, nous étions renvoyés chez nous.
La guerre était terminée… Pour nous tout du moins. Après plusieurs jours de voyage, durant une de nos haltes nocturnes, j’appris d’Amlynn qu’elle avait perdu toute sa famille pendant la première année de la Grande Guerre. Elle me conta son histoire, sa vie avant la guerre et c’est ainsi que je la découvris telle qu’elle était vraiment, une fois ses habitudes de guerre perdues. C’est ce soir là que nous décidâmes d’un commun accord de rester ensemble. Elle me suivit donc dans ma demeure et nous vécûmes ensemble jusqu’à sa mort, paisiblement.
voila l'histoire d'Aleckenu.
Voici donc, pour mieux me connaitre, la philosophie que j’applique chaque jour afin de survivre et d’évoluer au mieux selon les grandes voies dictées par le dieux iop :
Rien
Pour cela : faire le Vide dans sa tête…j’ai un don naturel pour ça moi ^^ pas besoin de méditer 8 ans dans une caverne assis sans manger Very Happy
Une fois que le vide s’est emparé de vous, vous pourrez éprouver toute sa signification
présentation IRL rapide :
Prénom : Maxime
Age : 25 ans
Profession : Infirmier
Pourquoi chez les mytheux ?
J'aimerai rejoindre L'avalanche Des Mythes, simplement car votre guilde me plait : son ambiance, ses membres sympathiques et disponibles. J'ai déjà eu l'occasion de croiser certains membres à travers mes nombreuses années de jeu ( 6 ou 7 ans de présence sur Maimane ). J'ai aussi eu l'occasion de discuter sur skype avec certains membres et j'ai toujours passé une bonne soirée que la sortie se finisse par une victoire ou une défaite contre le gardien du donjon. Voilà donc les raisons de ma candidature dans L'avalanche.
J'espère que ma candidature vous conviendra, à très vite en jeu !
Ps : je me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire /w aleckenu